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bonjour
je vous souhaite une bonne journée
je vous laisse
avec ce joli petit poéme
Dans une petite boîte je garde des petites dents de lait
Dans un petit sachet je garde une petite mèche de cheveux
Dans un album je garde quelques photos
Mais je garde aussi des petits cailloux … pour ne pas me perdre
Des bouts de ficelles jolies
Des petits boutons dépareillés
Des petites graines à semer
Dans mon cœur je garde des mots doux …
Des souvenirs tout doux qui vont avec
J’ai encore des tickets de concerts
Des roses offertes chaque matin
Je garde des plumes pour écrire au clair de la lune
Je garde des dessins d’enfants
Je garde des bulles
Des bouts de papier
Des petits morceaux de tissus aussi
Des petites boîtes dans des boîtes
J’ai au fond d’un tiroir des petites pièces qui ne valent plus un sou
Je garde de minuscules coquillages
Dans un petit bocal il y a du sable de là-bas
Je garde les cartes postales qui me font voyager
Des poèmes qui me font rêver
Des pages tournées …
Je garde un air de musique en tête
Je garde des petits bouts de mes rêves …
Je garde de tout et de rien
Des tout petits bouts de rien …
… mais surtout je garde espoir …
Je crois que je garde beaucoup trop de choses, je devrais peut-être commencer à jeter …
10 commentaires -
bonjour !!!
charlie la petite chouette
"Le 1er Mai 1984, en nous promenant dans la forêt, nous avons trouvé au pied d'un arbre une affreuse petite boule rose recouverte d'un léger duvet, on aurait dit une orange moisie ! Mais ça bougeait... Nous l'avons recueillie et il s'est avéré que c'était un jeune rapace tombé du nid.
Nous avons commencé par l'élever dans une cage, que nous étions obligés de changer souvent de taille car l'oiseau en question grandissait très vite. Cette vilaine petite boule est devenue une chouette hulotte, très belle et très apprivoisée. Nous l'avons sortie de la cage et l'avons d'abord gardée à la maison. Nous la nourrissions exclusivement de viande et lorsque nos chats tuaient des souris ou des oiseaux, nous les lui donnions. Elle est restée pendant deux mois dans la maison (les chouettes ne font pas beaucoup de saletés, heureusement !) et elle nous suivait partout, faisait des câlins à nos deux chats et dormait à plat ventre (eh oui !) sur un coussin à côté d'eux. Le soir, si nous regardions la télévision, elle s'installait sur les genoux de l'un d'entre nous et regardait aussi. Elle aimait également beaucoup jouer avec des chiffons qu'elle cachait un peu partout.
Ensuite, nous l'avons laissé sortir dans le jardin et elle restait là à nous regarder, elle ne nous quittait jamais des yeux (les chouettes ne dorment pas dans la journée, elles somnolent un peu de temps à autre c'est tout). Nous avons un jardin de 1.200 M2 qui est planté de grands arbres, sapins, épicéas, seules, tilleuls, etc... et elle se tenait presque toujours sur le même sapin. Elle s'appelait Charlie et dès que nous l'appelions, elle arrivait à tire‑d'aile (1 mètre d'envergure). Lorsque nous déjeunions, elle venait s'installer sur une épaule et nous regardait manger. Le soir elle partait, nous ne savions pas où elle allait mais elle quittait le jardin. Tous les matins elle était de retour et attendait que je lui donne à manger. Elle m'aimait beaucoup, pour elle j'étais sa mère car j'étais la seule à lui donner à manger matin et soir. Quelquefois, elle mettait trop de temps le matin pour descendre de son arbre et comme je travaille et que j'étais pressée, je montais jusqu'en haut du sapin, le boeuf bourguignon sous le bras pour lui donner à manger ; à ce moment là elle me faisait la fête encore plus qu'en bas, elle frottait sa tête dans mon cou et lorsqu'elle avait mangé et que je redescendais de l'arbre, elle était installée sur ma tête !
Elle aimait beaucoup détacher les épingles du linge qui séchait et cacher le linge sous les buissons. Lorsqu'il pleuvait ou simplement lorsqu'elle avait envie de rentrer dans la maison, elle frappait à une porte avec son bec.
Le samedi elle s'installait sur l'épaule de Nicolas pour aller à l'école avec lui. Elle faisait le tour des classes et Laurent les accompagnait et expliquait aux enfants tout ce qu'il savait sur les chouettes. Les instituteurs étaient ravis et les enfants donc !!! Tout le village la connaissait, les gens venaient la voir et souvent lui apportaient des souris...Malheureusement, au mois de Novembre, nous sommes partis une semaine dans les Hautes Alpes, dans le Queyras. Comme nous ne pouvions pas emmener Charlie (nous n'étions pas partis en vacances cet été pour ne pas l'abandonner), nous l'avons laissée et maman venait lui donner à manger matin et soir. Mais elle ne voulait pas manger dans sa main comme elle le faisait avec moi et laissait presque toute sa viande. Elle s'est beaucoup ennuyée de nous, et lorsque nous sommes revenus, nous avons bien vu qu'elle nous en voulait. Elle nous a fait très peu d'amitiés, et le lendemain de notre retour, elle est partie.
Vous ne pouvez pas savoir combien nous avons eu de la peine ; finalement, je crois que c'est moi qui en ai eu le plus et même maintenant j'ai encore envie de pleurer quand je pense à tout cela.
Mais une nuit, entre Noël et le jour de l'An, nous l'avons entendue crier dans le jardin, puis cogner très fort contre les volets. Il était deux heures du matin, nous sommes vite allés lui ouvrir, elle était folle de joie, allait de l'un à l'autre, même vers les chats. Vous ne pouvez imaginer à quel point nous étions heureux ! Elle n'avait pas faim et n'a pas voulu manger. Elle était juste venue nous voir, puis elle est repartie et nous ne l'avons plus jamais revue. "
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bonjour !!!
merci de vos gentils commentaires
je passe ce soir
gros bisous
C'est le bruit de l'horloge qui résonne.
Qui rythme notre vie, nos heures, en somme.
Ces aiguilles qui courent à perdre haleine,
Sans savoir où cela nous mène,
Sans nous laisser le temps,
De savourer les bons moments.
Comme le sablier, le temps s'écoule.
La pendule carillonne ,le coucou roucoule.
Une poignée de seconde s'égraine,
Pour faire des heures rengaines.
L'aïeule fixe le réveil posé sur la table de nuit,
Pour compter les minutes, pour chasser l'ennui.
Elle tend l'oreille à ce Tic tac rassurant,
Elle ne perd pas le fil du cadran.
Elle attend patiemment son moment.
Sans profiter de tous les instants.
Je m'accrocherai aux aiguilles pour qu'elles reculent,
Au risque de paraître ridicule.
Mais les jours passent, une année s'enfuit.
Minuit tonne dans le clocher, une année prend vie.
Profitons de réaliser tous nos rêves les plus fous,
Avant que la vieilleuse ne nous prenne par le cou !
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coucou
mes amies et amis
Je me sens inutilePerdu, abandonnéSeul s'assise devant le clavierC’est à mourir, à pleuré.Sans un pour me soulagerPersonne pour m’aiderJe me situe dans une tragédie,Déplorant la vie que j’ai eu.J’aimerais voir ton sourireDans mes soirées pour me guider.Ne plus être dans la ligne de mireDe toutes ces tristesses,Me sentir abandonner.Je voudrais juste pouvoir donnerDe l’amour autour de moi,Au lieu de dépenser mon énergie,A ressassé mon passéDans cette complainte déchirante,Qui souvent me hante.Mes jour sont tous les mêmesFaits d’ennuis et de peineQuelqu’un entendra t’il ma détresse accablanteMa vie est noireEt je n’y vois que désespoir..
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